La sellerie, pour Maëva, c’est bien plus qu’un travail. C’est une véritable passion.
Amoureuse des chevaux depuis l’enfance, elle fait la découverte du métier de la sellerie lors de son stage obligatoire en classe de 3ème.
Immédiatement, elle y reconnait sa vocation et part dans un internat à Nice pour poursuivre des études professionnelles dans la couture et l’ameublement.
Son diplôme en poche, elle se met à la recherche d’un emploi, mais ne parvient pas à se faire embaucher. Maëva ne se démonte pas pour autant et décide, à 19 ans à peine, de créer son propre emploi en se lançant en 2014 en tant qu’auto-entrepreneur.
« Pour moi qui n’ai pas réussi à trouver une entreprise qui m’embauche. Il m’a semblé évident de me tourner vers la création d’entreprise, même à mon jeune âge, pour exercer mon métier. »
Avec le soutien indéfectible de ses proches et surtout de son père, Maëva est déterminée à montrer de quoi elle est capable. Malgré son jeune âge, elle prendre des risques, de se fixer des objectifs pour s’accomplir dans son métier.
Convaincu par son dynamisme et sa motivation, son banquier devient même son client et accepte de financer le démarrage de son activité.
Son entreprise Sellerie Maeva propose aux particuliers comme au professionnels une large gamme de prestations de sellerie, allant de la restauration à la création de selles de motos, de sièges de voitures, de coussins de bateaux, meubles ou encore de salons de jardin.
Pour renouveler sa trésorerie et faire l’acquisition de matériel nécessaires au développement de son activité, elle sollicite l’Adie à trois reprises.
« L’Adie m’a soutenue plus d’une fois. Et au fil des années, il y a une confiance qui s’est installée entre nous. »
Aujourd’hui, après 7 ans d’activité, l’entreprise de Maëva fonctionne bien. La qualité et le sérieux de son travail lui permettent de compter sur un bouche-à-oreille très efficace. Son carnet de commande est si rempli qu’elle a même pu embaucher une salariée et une stagiaire pour l’aider à honorer ses commandes. Du haut de ses 26 ans, sa réputation dans le métier n’est plus à faire.