Quelles sont les démarches pour devenir vendeur à domicile ?
La vente à domicile, dit le “porte-à-porte” ou VDI (Vendeur à Domicile Indépendant) est une activité commerciale qui consiste à vendre des produits directement en se déplaçant chez les clients ou encore lors de réunions chez ces derniers.
En tant que VDI, je dois déclarer mon activité et régler mes cotisations sociales selon mon revenu. Je dois respecter les règles de protection du client et notamment celle qui concerne son droit de rétractation.
Pour démarrer j’ai besoin
d’avoir le bon statut (voir ci-dessous),
d’avoir une assurance Responsabilité civile,
d’un véhicule et d’un ordinateur,
Diplômes requis pour devenir vendeur à domicile
Aucun diplôme n’est requis, je dois juste être majeur.
Je dois respecter les conditions liées à l’activité de commerçant
L’activité de VDI, peu importe le statut, est cumulable avec une activité d’indépendant ou de salarié.
Quel statut pour un vendeur à domicile
Il y a 3 statuts de vendeur VDI :
Vendeur VDI courtier : je suis similaire à un vendeur VDI mandataire, la différence est que je signe un contrat de courtage avec l’entreprise.
Vendeur VDI acheteur-revendeur : J’achète des produits à une entreprise pour les revendre à mes clients, je fixe moi-même le prix de revente. Mon revenu est constitué de la marge réalisée sur chaque produit que je déclare aux impôts. Je dois être immatriculé au guichet unique de l’INPI.
Règlementations
Je dois notamment remettre à mon client, sous format papier ou numérique et, au moment de la conclusion de la vente, un contrat comportant des mentions obligatoires : noms du fournisseur et du démarcheur, la désignation précise des biens offerts ou des services proposés, les modalités et délais de livraison des biens etc.
Assurances obligatoires
Je dois souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle.
Je dois également souscrire à une assurance véhicule élargie à mon activité professionnelle, afin de pouvoir assurer le matériel transporté.
Si je travaille comme acheteur-revendeur, je peux être amené à constituer un stock significatif de produits stockés à mon domicile. En cas de sinistre à mon domicile, mon assurance habitation ne couvre pas forcément ces stocks. Il conviendra donc de bien vérifier auprès de mon assureur le statut de ma couverture pour en ajouter une le cas échéant.
Investissements de départ à prévoir pour mon activité de vendeur à domicile
Achat ou location d’un véhicule (3 000 à 5 000 €)
Matériel informatique (300 à 1 000 €)
Pour m'aider à consolider mon projet de création d'entreprise en tant que vendeur à domicile, je construis mon business plan avec l'outil en ligne gratuit de l'Adie :
Prendre en compte les enjeux de la transition écologique dans mon activité de vendeur à domicile
Autant que possible, je choisis de me déplacer avec des moyens de transport peu polluants comme le vélo. Si je n’ai pas d’autres alternatives, j’applique l’écoconduite.
Si j’habite ou si je me déplace en ville, je fais attention aux ZFE (Zones à faible émission, où il existe des restrictions pour les véhicules les plus polluants).
En partenariat avec Renault, l’Adie propose une offre négociée pour accéder à des véhicules neufs et moins polluants à moindre coût.
Je fais attention au formalisme de mes factures ou bons de commandes : bon de commande daté, accepté et signé “bon pour accord”.
Le VDI est un travailleur indépendant au regard de l’administration fiscale, il est donc imposé sur le revenu soit:
dans la catégorie BNC (Bénéfices Non Commerciaux) s’il est mandataire. Dès lors que montant brut des commissions n’excède pas 77 700 €, le régime fiscal est celui du micro-BNC. Un abattement forfaitaire de 34% est alors appliqué. Le bénéfice après abattement est soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques. L’abattement minimum est de 305 €.
dans la catégorie BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) s’il est Acheteur/Revendeur ou Courtier. Le micro-BIC s’applique si le chiffre d’affaire annuel ne dépasse pas 188 700 € et si la part afférente aux commissions n’excède pas 77 700 €. Un abattement de 71 % est pratiqué sur le chiffre d’affaires achat/revente, l’abattement est de 50 % pour la partie commissions. Le bénéfice après abattement est soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques. L’abattement minimum est de 305 €.