Je me lance comme photographe : quelles sont les réglementations à connaître ?
Il existe aujourd’hui une concurrence assez forte dans le milieu de la photographie professionnelle.
Pour se différencier en tant que photographe indépendant, il est important de se spécialiser, sur un type de secteur, un type de photo, ou un type de clientèle.
Où déclarer mon activité de photographe indépendant ?
Que je me lance en tant que micro-entrepreneur ou en société, je dois m’immatriculer sur le guichet unique des formalités d’entreprises.
Diplômes ou certifications requis
Je n’ai pas à justifier de diplôme ou de certification professionnelle pour exercer cette activité.
Règlementation et obligations spécifiques
Dans l’exercice de mon métier, je dois particulièrement être vigilant au respect du droit à l’image.
Il est également nécessaire que je connaisse les bases du droit relatif à la propriété intellectuelle pour protéger mes productions.
Il faut faire la distinction entre 2 types de photographes indépendant.
En tant que photographe-auteur, je travaille uniquement avec une clientèle professionnelle, et je peux :
Vendre des tirages originaux, dans la limite de 30 exemplaires numérotés et signés, tous formats confondus. Au-delà, ma photographie ne sera plus considérée comme une œuvre d’art mais comme un produit commercial. Je tire principalement mes revenus des droits d'auteur et je ne peux pas travailler avec des particulier
En tant que photographe-artisan, je travaille avec une cilentèle particulière et je réalise des photographies de type « sociales » :prestations de mariage, shooting, formation photo, naissance, grossesse etc.
Assurances obligatoires pour les photographes indépendants
Bien que mon activité de photographe ne soit pas concernée par une obligation réglementaire d’assurance, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance multirisques professionnelle afin de protéger ma responsabilité civile, mes équipements, mon véhicule, etc.
À noter : il est très souvent difficile d’assurer son matériel photographique, en particulier contre le vol sur un lieu de travail ou contre le risque de casse. Je peux néanmoins trouver des assurances spécifiques auprès d’assureurs spécialisés ou directement auprès des revendeurs de matériels.
Investissements de départ
Matériel photographique de 3 000 € à 5 000 €, équipements divers entre 2 000 € et 3 000 € et informatique associée de 1 000 € à 2 000 €.
Éventuellement, équipement de studio (projecteurs, rideaux, etc.)
Réglementation pour prise de vue aérienne par drone
Pour pouvoir réaliser des prises de vues aériennes sous forme de photographies ou films, le pilote de drone professionnel doit faire une déclaration d'activité de photographie et de cinématographie aérienne, auprès de la direction générale de l'aviation civile, pour obtenir les autorisations de captation et enregistrements d'images.
La déclaration d'activité de photographie et de cinématographie aérienne est nominative, elle est obligatoire pour la réalisation de toutes prises de vue aériennes dans le champ du spectre visible (visible à l’œil nu) au-dessus du territoire Français.
Les bonnes pratiques pour exercer mon activité de photographe en prenant en compte les enjeux de la transition écologique
Pour me rendre sur mes shootings, je peux utiliser un matériel de cyclomobilité (vélo électrique ou vélo cargo si j’ai beaucoup de matériel), et dans tous les cas je pratique l’écoconduite
Pour mes équipements et mon matériel, je privilégie l’achat de produits reconditionnés ou d'occasion.