B to B : Comment prospecter auprès des entreprises ?
Je définis ma stratégie.
Je fais des recherches.
Je me lance.
Dans la prospection commerciale, pas de place à l’improvisation : bien se préparer c’est la clé du succès !
Je choisis des entreprises et je cible le bon interlocuteur, celui que mes services vont intéresser.
Préparer un argumentaire solide pour accéder à l’interlocuteur important, le décideur, et passer les intermédiaires.
1. Je définis ma stratégie
Je fais une liste des entreprises qui pourraient être intéressées par mon offre.
Je choisis celles que je veux cibler en priorité : celles qui devraient être le plus intéressées par mon produit/service.
Pour celles que j’ai ciblées, je trouve le bon interlocuteur, celui qui décide, pour ne pas perdre de temps et pour être plus percutant !
Je choisis le mode de contact le plus approprié : téléphone, courrier, e-mail, contact sur les réseaux professionnels comme LinkedIn.
Pour tester et améliorer ma connaissance de mes clients, je fais le test de l'Adie :
2. Je fais des recherches
Je construis un fichier client avec les principales informations sur l’entreprise et les coordonnées détaillées des interlocuteurs. Je peux demander de l’aide à mon réseau.
Je me renseigne sur l’entreprise : a-t-elle déjà un prestataire pour l’offre que je propose ? Quels sont ses besoins ou les éventuels problèmes auxquels elle fait face et que je pourrai résoudre avec mon offre ?
Je rédige mon argumentaire : rien de pire que de passer pour quelqu’un de peu sûr de lui !
Je réfléchis aux objections que l’on peut m’adresser et prépare des réponses :
"Je ne suis pas intéressé.”
“Je n’ai pas le temps.”
“Il n’y a pas de projet en cours.”
“Je n’ai pas de budget.”
J’ai en tête les autres chantiers que j’ai réalisés qui se rapprochent de celui qui pourraient intéresser l’interlocuteur ou le nom d’autres clients pour donner confiance, y compris des clients dans le même secteur.
Je m’entraîne plusieurs fois : je fais relire mon courrier, e-mail, argumentaire téléphonique à plusieurs personnes de mon entourage.
3. Je me lance
Je choisis le bon moment pour joindre mon interlocuteur : aux heures de bureau mais ni sur l’heure du déjeuner, ni le lundi matin ou le vendredi après-midi, ni la veille de vacances scolaires.
Je garde en tête l’objectif : décrocher un rendez-vous et non pas tout dire par téléphone.
L’entretien téléphonique doit être court, concis et structuré. La conversation devrait durer environ 5 minutes.
Je passe le barrage du secrétariat :
Technique n°1 : je valorise l’assistant(e) : « vous allez sûrement pouvoir m’aider, je cherche à joindre M. X … »
Technique n°2 : je change d’horaire pour tenter de joindre mon interlocuteur, peut-être tomberai-je sur un(e) assistant(e) plus conciliant(e).
Technique n°3 : je tente un autre interlocuteur.
Technique n°4 : je ruse en laissant entendre que l’interlocuteur vous connaît déjà ou en tentant un numéro au hasard.
Après avoir raccroché, je complète mon fichier de suivi client avec la date et l’heure de l’appel, ce qui s’est dit et la prochaine étape : rappel ou non, date du rendez-vous, etc.
Je suis prêt si la personne me rappelle : j’ai un message professionnel sur mon répondeur et je rappelle vite. C’est sur cela que les clients vont me juger.
Consultez la dernière webconférence de l’Adie sur la le pitch d’entreprise, ou celle sur l’étude de marché.