Comment financer mon projet grĂ¢ce au financement participatif ?
Le financement participatif en don contre don me permet de financer mon projet grĂ¢ce aux dons de particuliers.Â
Toutefois, pour que ma campagne de financement participatif soit efficace, je dois au prĂ©alable dĂ©finir mes contreparties, rĂ©diger ma page projet sur une plateforme de financement participatif et respecter quelques règles de prĂ©sentation.Â
Le financement participatif permet d’obtenir un financement en lançant un appel au grand public par l’intermédiaire d’une plateforme Internet spécialisée, comme tudigo.co, Jadopteunprojet.com)
Ces plateformes proposent gĂ©nĂ©ralement diffĂ©rentes solutions :Â
le don contre don avec une contrepartie ou des préventes dans le cas d’un événement par exemple,
les prĂªts avec ou sans intĂ©rĂªt,Â
ou un investissement dans mon projet par des particuliers ou des entreprises.Â
Ici, nous nous focaliserons sur la campagne de financement participatif en don-contre-don. Pour la rĂ©ussir, je dois d’abord passer par une phase de prĂ©paration.Â
En quoi consiste le don-contre-don ?Â
Le don contre don est une forme de financement participatif qui consiste Ă faire financer un projet par des dons de particuliers. En guise de remerciements, ils reçoivent en contrepartie un don en nature.Â
Pour que ma campagne de financement participatif soit un succès, je dois tenir compte de certains Ă©lĂ©ments essentiels :Â
Je dois constituer une communauté fédérée autour de mon projet : mon entourage (famille, amis, collègues, etc.) joue un rôle essentiel dans la réussite de ma campagne de financement participatif. Je pense à les impliquer avant la campagne, quelques jours avant son lancement par exemple.
Je prĂ©vois mes contreparties et des commissions : je n’oublie pas de prendre en compte le coĂ»t de la commission de la plateforme (8 % environ) et le coĂ»t des contreparties que j’enverrai Ă mes contributeurs, si mon objectif est atteint !Â
Je planifie la durĂ©e : une campagne de financement participatif dure en moyenne 45 jours. Ă€ cela s’ajoutent environ 3 Ă 4 mois de temps de prĂ©paration de la campagne au prĂ©alable : rĂ©daction de la page projet, du plan de communication, etc. Par consĂ©quent, mon besoin de financement ne doit pas Ăªtre urgent. Pour me lancer rapidement, je privilĂ©gie un financement de l’Adie qui sera plus rapide et me permettra de dĂ©marrer mon activitĂ© dans de meilleures conditions.
Je profite de ma campagne de financement participatif pour parler de mon projet sur les rĂ©seaux sociaux : cela me permettra de faire connaĂ®tre mon projet Ă mes futurs clients et rĂ©aliser mes premières ventes ! Je maĂ®trise ma communication :  je dois Ăªtre Ă l’aise avec les outils digitaux notamment les rĂ©seaux sociaux pour mettre en avant mon activitĂ©, animer la campagne de levĂ©e de fonds et impliquer au maximum mon rĂ©seau. Je consulte la fiche pratique de l’Adie sur la communication avec les rĂ©seaux sociaux.
La règle du « tout ou rien » :  afin de recevoir les contributions des internautes, je dois atteindre 100 % de mon objectif initial. Dans un premier temps, je me fixe un objectif atteignable qui me permettra de lancer mon projet, je pourrais ensuite rehausser mon palier. Par exemple : je me fixe un premier palier à 1 000 €, un second à 2 000 €, et ainsi de suite.
Par consĂ©quent, une campagne de financement participatif me demande un investissement personnel, de la motivation et de la crĂ©ativitĂ© pour mobiliser mon entourage sur une durĂ©e bien dĂ©terminĂ©e. Avant de me lancer, je m’assure donc d’avoir bien suivi toutes les Ă©tapes de prĂ©paration !Â
Comment prĂ©parer au mieux ma campagne ?Â
Je prépare ma campagne bien avant de la lancer : je prépare mes visuels de communication, je rédige mon premier appel à dons, j’effectue un plan d’actions et je définis une stratégie de communication avec des dates précises de relance. Je peux me faire accompagner par la plateforme de financement participatif.
Je mobilise mon rĂ©seau : je fais un Ă©tat des lieux de mon rĂ©seau avant le lancement de la campagne. L’idĂ©al est d’obtenir environ 20 % de l’objectif de la campagne dès la première semaine grĂ¢ce aux dons de mon rĂ©seau proche : famille, amis, collègues, etc. Si je pense que cela est difficilement atteignable, je devrais sĂ»rement revoir mon objectif Ă la baisse ou Ă©largir mon rĂ©seau.
Je suis prĂ©cis sur mon besoin de financement global : j’explique prĂ©cisĂ©ment ce que je compte acheter ou faire avec l’argent collectĂ©. Cela renforcera la crĂ©dibilitĂ© de mon projet et rassurera les contributeurs qui ne me connaissent pas. Si mon projet est dĂ©jĂ financĂ© par l’Adie ou que j’envisage de le faire, je n’hĂ©site pas Ă le prĂ©ciser pour donner du sĂ©rieux Ă ma dĂ©marche. J’utilise le principe de paliers pour justifier le fait de continuer Ă rĂ©colter des dons une fois l’objectif atteint. Par exemple : si j’ai un objectif de 2 000 € de levĂ©e de fonds, je prĂ©cise ce que je pourrai faire avec 3 000 €. Â
Pour déterminer de combien j'ai besoin pour démarrer, je peux utiliser l'outil en ligne "chiffrer mon projet" gratuit :
Je communique tout au long de ma campagne : je publie 2 Ă 3 messages par semaine sur les rĂ©seaux sociaux, j’organise un Ă©vĂ©nement autour de mon projet pour me faire connaĂ®tre et pour continuer Ă mobiliser mon rĂ©seau !Â
Comment rĂ©diger ma page projet et fixer mes contreparties ?Â
Au moment de soumettre mon projet sur une plateforme Internet, il m’est demandĂ© de rĂ©diger une page qui prĂ©sente mon projet et de dĂ©finir la nature des contreparties accordĂ©es aux personnes qui feront un don. Cette page est composĂ©e de 3 grandes parties : la description du projet, le porteur de projet et les besoins financiers.Â
Les contreparties sont gĂ©nĂ©ralement de trois ordres et doivent donner envie de faire un don :Â
Les contreparties marchandes : qui sont souvent assimilées à des préventes. Exemples : un repas pour 2 si j’ouvre un restaurant, 1 panier de légumes pour un épicerie, 1 café, 1 t-shirt de la marque, etc.
Les contreparties symboliques : qui n’ont pas de valeur marchande. Exemples : inscrire le nom du contributeur sur une plaque dans mon local ou sur mon site Internet, lui adresser une carte personnalisĂ©e, lui envoyer une invitation Ă l’inauguration, etc.Â
Les contreparties expĂ©rientielles : qui sont basĂ©es sur l’expĂ©rience pour le client. Exemples : une sĂ©ance d’initiation au yoga, un atelier cuisine, une balade Ă cheval, une formation Ă la couture, une dĂ©gustation sur place, etc.Â
En amont, je pense Ă montrer mes contreparties Ă mes proches et je leur demande si elles sont attractives.
Lorsque ma campagne est terminĂ©e, je n’oublie pas de remercier les personnes qui m’ont soutenu. Je leur rappelle les prochaines Ă©tapes de mon projet et les informe de l’usage qui sera fait de leur don. Â