Comment devenir styliste ongulaire à mon compte ?
La beauté des ongles, de mains et de pieds, c’est l’affaire du ou de la styliste ongulaire, véritable spécialiste du soin à la personne.
Que j’exerce à domicile ou à dans mon salon, voici les bonnes questions à me poser avant de me lancer.
Où déclarer mon activité ?
Depuis le 1er janvier 2023, l’immatriculation de mon activité, en micro-entreprise et en société, doit être réalisée sur le site internet du guichet des formalités des entreprises.
Je peux me faire aider pour réaliser mes formalités d’inscription en m’adressant au à la Chambre de métiers et de l’artisanat. À noter que ce service me sera facturé entre 70 € et 100 €.
Diplômes ou certifications requis
Pour devenir styliste ongulaire, je dois avoir suivi le Certificat de qualification professionnelle (CQP) styliste ongulaire.
Pour devenir prothésiste et styliste ongulaire avec prestation de manucure, je dois détenir un Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en soins esthétiques et corporels, ou un diplôme de niveau égal ou supérieur homologué ou enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Réglementation et obligations spécifiques
En tant que styliste ongulaire, je suis tenu de suivre une formation professionnelle continue visant à maintenir mes connaissances et peaufiner mes techniques. Cela me permet aussi de me tenir au courant des nouveautés assez courantes dans ce métier.
Je dois poser les bonnes questions à un nouveau client pour connaître son état de santé.
En tant que prothésiste ongulaire et expert de la beauté des ongles et des mains, je dois faire preuve d’une hygiène irréprochable en ayant les mains constamment propres et en désinfectant mes instruments.
Ma technique doit être impeccable afin d’éviter certains désagréments liés à la pose de faux ongles ou à un limage de mauvaise qualité, comme des ongles cassants et fragiles, des mycoses ou des déformations.
Dans certains cas, je dois refuser d’intervenir sur les ongles de la personne :
Les jeunes de moins de 16 ans, car leurs ongles ne sont pas assez matures et y toucher pourrait entraîner des malformations,
Les personnes suivant un traitement d’antibiotiques ou stéroïdes,
Celles souffrant d’allergie connue à un ou plusieurs produits utilisés par le prothésiste,
Avant une opération chirurgicale,
Au-delà du 7ème mois de grossesse pour les femmes enceintes, prendre rendez-vous avec un prothésiste ongulaire est hautement déconseillé
Assurance obligatoire
Il est fortement recommandé de souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle.
Investissements de départ à prévoir
Achat du matériel de base : lampe UV, limes, bloc polissoir, pinceaux, capsules, coussin repose main, aspirateur de table, bâton de manucure, de l’eau émolliente, de l’huile pour les cuticules, du dégraissant, ciseaux et pinces à cuticules, ponceuse, produits (gel ou résine), etc.
Des produits, pour un budget d’environ 450 € à 860 € pour le kit.
Le formateur indépendant ou le centre de formation en stylisme ongulaire doit posséder un numéro d’agrément, indispensable pour la prise en charge de la formation.
Il faut tenir à bien vérifier le contenu de la formation : les techniques abordées, les cours théoriques, tels que santé, hygiène, maladies fréquemment observées, etc. Ensuite, je vérifie que le diplôme délivré est bien enregistré au niveau V au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
L’activité de prothésiste ongulaire peut ou pas être assortie de prestation de manucure.
L’activité de prothésiste ongulaire non assortie de prestation de manucure n’est pas soumise à l’obligation de qualification professionnelle (article 16 de la loi du 5 juillet 1996) et ne nécessite pas la détention d’une qualification d’esthéticien.ne pour son exercice.
Il est possible de devenir prothésiste ongulaire en micro-entreprise sans avoir suivi de formation en esthétisme uniquement si le professionnel ne propose pas de manucure.
Le code APE est généralement : 9602B - Soins de beauté.
Certaines Chambres des Métiers et de l'Artisanat (CMA) se réservent le droit de ne pas immatriculer les prothésistes ongulaires qui n’ont pas de Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) esthétique ou de diplôme certifié par l'État si celles-ci estiment le caractère esthétique de la profession. D’où l’importance de se rapprocher de la CMA avant d'accepter une formation.