Comment devenir jardinier à mon compte ?
Taille et élagage de haies, tonte de pelouse, ramassage de feuilles, entretien de massifs floraux, etc. : ces différentes activités relèvent des petits travaux de jardinage, une catégorie de services à la personne qui ne nécessite pas de diplôme particulier et peut s’exercer partout en France.
Facilement accessible, l’activité de jardinier requiert tout de même des compétences relationnelles et commerciales pour conseiller et fidéliser la clientèle.
Où déclarer mon activité de jardinier indépendant ?
Le jardinage est une activité agricole. En tant que jardinier, mon activité relève de la chambre d’agriculture.
Les activités agricoles dépendent de la Mutuelle Sociale Agricole (MSA), qui ne reconnaît pas le statut de micro-entrepreneur.
Je lance mon activité en entreprise individuelle ou en société. Je dois obligatoirement m’immatriculer au guichet unique des formalités d’entreprises. ASTUCE : si je veux me lancer en tant que jardinier en micro-entreprise, je crée plusieurs activités en plus de mon activité de jardinier.
Dans ce cas je me lance en tant que micro-entrepreneur dans la prestation de services.
Mon activité relève alors du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) et je peux déclarer gratuitement mon activité sur guichet unique des formalités d’entreprises.
Pour m’aider à faire le bon choix du statut juridique en tant que jardinier indépendant, je fais le test :
Diplômes ou certifications requis pour devenir jardinier indépendant
Je n’ai pas à justifier de diplôme ou de certification professionnelle pour exercer cette activité.
Réglementation et obligations spécifiques
Les prestations d’élagage, de maçonnerie ou d’aménagement paysager nécessitent la souscription de contrats d’assurance spécifiques.
Assurances obligatoires pour mon entreprise de jardinage
Il est fortement recommandé de souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle. Je pense à garantir en vol mon matériel entreposé dans mon véhicule.
Investissements de départ à prévoir
Petit matériel : outils à main (100 à 200 €),
Gros matériel : tronçonneuse (150 à 300 €), taille-haies (90 à 120 €), remorque (500 à 1 000 €), rallonge électrique (25 à 50 €)
Véhicule : 2 500 € à 4 000 €
Pour m'aider à consolider mon projet de création d'entreprise en tant que jardinier, je construis mon business plan avec l'outil en ligne gratuit de l'Adie :
L’Adie s’est associée à O2 care services, leader des services à la personne en France, pour proposer une solution de micro franchise sur l’activité du petit jardinage.
En rejoignant le réseau de jardiniers indépendants O2, je bénéficie d’un accompagnement personnalisé avant de me lancer, et tout au long de mon aventure de chef d’entreprise. Je profite également également de l’image de marque O2, ce qui me permet de me faire connaître plus rapidement, et de pratiquer des tarifs horaires supérieurs à la moyenne du secteur.