Parce que de plus en plus de jeunes ont envie d’entreprendre mais que beaucoup trop y renoncent encore, faute de moyens et d’information, l’Adie organise du 5 au 9 juin plus de 532 événements partout en France pour ouvrir l’entrepreneuriat aux jeunes et publie une étude inédite pour mieux comprendre les mécanismes de ce gâchis d’initiatives.

Les moins de 30 ans sont massivement tentés par la création d’entreprise

Les ¾ des jeunes sont concernés par la création d’entreprise, soit parce qu’ils en ont envie soit parce qu’ils l’ont déjà fait. Ce choix de vie professionnelle est motivé essentiellement par un besoin d’indépendance et la volonté de s’épanouir tout en gérant son temps de façon autonome.

Cette envie d’entreprendre ne signifie cependant pas nécessairement un rejet des formes de travail traditionnelles. Les jeunes sont en effet plus nombreux à envisager de cumuler ou alterner salariat et entrepreneuriat qu’à souhaiter se dédier uniquement à l’entrepreneuriat : pour 1 jeune sur 2, la vie professionnelle idéale inclut une expérience entrepreneuriale, sans exclure le salariat.

La plupart des jeunes entrepreneurs cumulent d’ailleurs avec une autre activité.

Quant à leur jeunesse, ils la considèrent comme un atout pour entreprendre. La majorité pensent même que le meilleur moment pour entreprendre c’est avant 30 ans.

Une semaine d’événements pour lever les freins à l’entrepreneuriat des jeunes

Malgré l’élan qui pousse 7 jeunes sur 10 à vouloir entreprendre, ils représentent toujours une minorité des entrepreneurs en France (17,2 %*). Avant le manque de confiance en soi et la complexité administrative, le frein le plus important à l’entrepreneuriat des jeunes est d’ordre financier, d’autant qu’ils ont tendance à surestimer la somme nécessaire pour se lancer : seul 1 sur 4 pense qu’on peut se lancer avec moins de 10 000 euros.

Parce que trop de jeunes renoncent à se lancer, par manque d’argent ou parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre, l’Adie se mobilise en organisant 532 événements d’information partout en France du 5 au 9 juin, en ligne et sur les réseaux sociaux, pour faire connaître son offre d’accompagnement gratuit et de financements alternatifs pour les projets des jeunes entrepreneurs qui n’ont pas accès au crédit bancaire.

En allant à la rencontre des jeunes, partout où ils sont, dans les associations de quartier, les services publics en lien avec la jeunesse, sur les réseaux sociaux, et en l’Adie a financé et accompagné 4 724 jeunes de moins de 30 ans en 2022, soit 41 % de plus qu’en 2021.

* Source : SINE publiée en 2020 sur les créations d’entreprise en 2018