Du 5 au 9 février, l'Adie organise la semaine pour créer sa boîte !
Aux futurs entrepreneurs comme aux entrepreneurs non déclarés, l’Adie veut ouvrir l’accès à l’entrepreneuriat de plein droit.
Parce qu’aujourd’hui encore, faute de moyens et de conseils, trop d’entrepreneurs renoncent à se lancer ou à donner à leur petite activité la forme d’une véritable entreprise, l’Adie organise, du 5 au 9 février, une semaine nationale d’information pour lever les freins à la création d’entreprise. À cette occasion, l’Adie publie les résultats inédits de la toute première étude sur les entrepreneurs informels qu’elle accompagne chaque année vers l’immatriculation et l’entrepreneuriat de plein droit.
Du 5 au 9 février : 5 jours pour permettre à tous les entrepreneurs de créer ou développer leur entreprise
Pour toutes les personnes qui ont un projet d’entreprise en tête ou ont déjà commencé à tester une activité sans la déclarer, l’Adie organise partout en France des ateliers gratuits en ligne pour expliquer comment, même sans moyens, il est possible de créer son entreprise, et pour partager avec le plus grand nombre les clés pour financer, développer et immatriculer un projet.
Du 5 au 9 février, organise plus de 400 événements partout en France : des ateliers pour bien démarrer ou développer sa petite entreprise, et des webconférences sur des thématiques commerciales, juridiques, financières.
Une étude inédite pour comprendre et déstigmatiser les entrepreneurs informels
Au black, non déclarés, informels… Pour mieux comprendre la réalité qui se cache derrière cet entrepreneuriat invisible, l’Adie consacre une étude inédite, confiée au cabinet d’études Pluricité, à ce pan de l’économie qui regroupe les travailleurs indépendants dont les activités ne sont pas déclarées. L'emploi informel représente 9,8% de l'emploi total en France*.
L’entrepreneuriat informel concerne tous les secteurs d’activité ; et les motivations sont très diverses. Pour certains, il s’agit d’une activité complémentaire à un emploi salarié. D’autres ne se lancent pas officiellement par peur de perdre des aides sociales et de ne pouvoir, au moins au début, compenser cette perte par les revenus de l’activité. D’autres enfin sont des entrepreneurs à temps plein rebutés par la complexité des démarches administratives et freinés par la crainte de voir une activité qui fonctionne bien s’écrouler sous le poids des charges (en partie imaginaires) découlant de l’immatriculation.
Le plus souvent, il s’agit dans leur esprit d’une première étape pour tester une idée, un concept, une activité avant de trouver les bons conseils, le financement et le bon moment pour se lancer officiellement. Une étape qui dure parfois bien trop longtemps…
Voilà pourquoi l’Adie fait le choix d’accompagner ces entrepreneurs non déclarés vers l’immatriculation de leur activité.
« L’écrasante majorité d’entre eux ne sont pas des fraudeurs. Ils sont simplement «hors jeu», plus ou moins convaincus d’être broyés s’ils mettent le doigt dans la machine, parfois ignorants de ce qu’ils devraient faire pour déclarer leur activité ou effrayés à l’idée de le faire, le plus souvent inconscients des droits auxquels ils renoncent et des opportunités qu’ils perdent. », explique Frédéric Lavenir, Président de l’Adie.
Plus vulnérables que la moyenne, les entrepreneurs qui restent dans l’informel sont aussi des invisibles. Les femmes et les personnes sans diplôme, exerçant des activités à domicile, y sont sur-représentées.
61 %
des travailleurs informels sont des femmes
34 %
sont sans diplôme
65 %
exercent leur travail à domicile
Une méthode éprouvée pour accompagner vers l’entrepreneuriat de plein droit
Cet entrepreneuriat informel, s’il échappe aux statistiques et ne contribue pas aux charges communes, n’en produit pas moins des biens ou des services qui créent de la valeur et des liens de solidarité dans les territoires.
La méthode des conseillers et des bénévoles de l’association consiste en priorité à donner les moyens aux entrepreneurs de se projeter dans un développement économique de leur activité, puis à les sensibiliser aux avantages d’une immatriculation en termes de droits sociaux et pour sécuriser leur situation personnelle et familiale ainsi que celle de leur entreprise.
« Au premier rendez-vous, on parle d’abord de développement de l’activité, pas d’immatriculation. », explique Tierno, conseiller.
Le financement de l’Adie a souvent un effet de levier, en donnant à l’entrepreneur la possibilité d’investir dans son activité et de régler les coûts liés aux démarches d’immatriculation.
Et ça marche !
Parmi les entrepreneurs accompagnés vers l’immatriculation par l’Adie :
78 %
déclarent que leur activité s'est développée depuis leur formalisation
56 %
déclarent que leur revenu a augmenté
93 %
déclarent se sentir légitimes dans l'exercice de leur activité
« Accompagner ces entrepreneurs sans les stigmatiser, c’est leur donner accès à une citoyenneté économique pleine et entière », souligne Frédéric Lavenir, Président de l’Adie.
Adie
Christelle Touré - ctoure@adie.org - 06 07 47 35 67
Hortense Peltier - hpeltier@adie.org - 06 86 17 48 76
Relations média Profile
Jean-Philippe Lecocq - jplecocq@agence-profile.com - 06 87 08 13 48
Voici des visuels et un post prêt-à-l'emploi :
[Nom de votre organisation] soutient la "Semaine pour créer sa boîte" de l'Adie.
Du 5 au 9 février, l'association dont [Nom de votre organisation] est partenaire organise des rendez-vous gratuits partout en France pour soutenir toutes les personnes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. Au programme, des webconférences, des ateliers gratuits et des rencontres pour créer son entreprise dans les meilleures conditions.
Pour en savoir plus >> https://www.adie.org/nos-ateliers/