Arrivé en France dans l’optique d’intégrer l’Ecole des Beaux-Arts, Yohan, originaire de Séoul, s’est finalement dirigé vers une branche non moins créative, après avoir découvert le goût raffiné de la cuisine française...
A 36 ans, il est aujourd’hui pâtissier. Après avoir exercé son métier environ cinq ans dans différentes grandes maisons, il a eu envie de se lancer à son compte. Un choix payant, au vu de la clientèle qu’il a rapidement réussi à développer. Cela l’a encouragé à créer sa boutique.
Mais s’il maîtrisait déjà les techniques de pâtisserie et s’était forgé une réputation, la dimension « business », essentielle pour ouvrir son commerce, lui faisait défaut : il n’avait pas été formé à cela.
Un ami l’a alors dirigé vers l’Adie. Il a été coaché aux côtés d’autres porteurs de projet grâce à la formation « Je Deviens Entrepreneur » et a pu ainsi finaliser son business plan et bénéficier d’un microcrédit de l’Adie. Grâce à cela, celui qu’on surnommait « Monsieur Caramel » lorsqu’il distribuait ses confiseries avant d’ouvrir sa boutique, a pu ouvrir son salon de thé, qui porte le même nom.
Depuis l’ouverture en janvier 2017, Yohan apprend chaque jour de nouvelles choses. Il a aujourd’hui plusieurs cordes à son arc, entre confection de gâteaux, vente, communication, gestion administrative ou encore aménagement de la boutique.
« Comme je travaille tout seul, je dois porter plusieurs casquettes. »
En raison de cette charge de travail et puisque son activité se porte bien, l’artisan pâtissier pense former une équipe dans un futur proche. C’est donc sereinement qu’il envisage le développement et l’avenir de sa boutique, au bonheur des gourmands.