En entamant une thérapie par l’hypnose, Virginie s’est découverte une passion, qu’elle a décidé de vivre au quotidien en ouvrant son propre cabinet.

En 2016, après une séparation, Virginie rentre d’Afrique où elle a vécu pendant 12 ans. Désormais seule avec un enfant, elle se confronte à la réalité d’un pays qu’elle a quitté depuis des années, à des habitudes et des coutumes qu’il lui faut retrouver.  

« Mon retour a été assez difficile. J’ai tout repris à zéro ! Il fallait se réinstaller, trouver un travail rapidement, tout en élevant mon fils seul. Ça a été un gros bouleversement. »

Acculée par ces changements qui remettent en question tout son mode de vie, Virginie décide de se tourner vers la thérapie. Avec la ferme conviction qu’elle ne pourra commencer sa nouvelle vie qu’à condition d’être en phase avec elle-même, elle décide d’entamer une introspection à travers l’hypnothérapie.

Et pour Virginie, c’est la révélation ! Elle en est sûre, l’hypnothérapie est sa vocation.

« L’hypnose nous permet d’inviter l’individu à faire appel à son inconscient pour régler ses problématiques intérieures. »

Ce métier respectueux des émotions, des ressentis, du dialogue verbal et non verbal correspond parfaitement à sa personnalité.

« J’amène mes clients à se défaire des tabous et de la censure. Dans mon cabinet, aucun jugement n’est fait, la personne est là pour répondre à sa problématique dans le respect de sa volonté et de sa parole. »

Pour donner vie à ce projet, Virginie fait appel à l’Adie. Épaulée par Christelle, conseillère à Saintes, elle obtient un microcrédit qui lui permet de financer ses formations en hypnose ericksonienne, et de précieux conseils pour démarrer son entreprise.

« L’Adie a été ma bouée de secours en m’accompagnant dans cette nouvelle aventure. »

À l’été 2020, après plusieurs mois de formations, et malgré le contexte sanitaire contraignant, Virginie se lance dans cette incroyable aventure qu’est l’entrepreneuriat en ouvrant son cabinet à Saintes.

Cette indépendance permet à Virginie de concilier ses multiples casquettes et de ne faire aucun compromis sur les priorités qui sont les siennes.

« L’entrepreneuriat me permet d’aller au-devant de mes ambitions professionnelles tout en faisant le choix de mes horaires et de mon organisation. Finalement, il me permet de concilier ma vie professionnelle et mon rôle de mère, qui reste pour moi une priorité essentielle. »

Aujourd’hui, Virginie démarre son activité avec l’optimisme et la détermination qui lui sont propre. Elle se spécialise dans l’arrêt du tabac, les problématiques liées au poids et les traumatismes.

« J’ai découvert qu’il était possible de s’épanouir dans son travail, qu’en aidant les autres j’apprenais sur moi-même. J’encourage tous ceux qui souhaitent entreprendre à aller au delà de leur peur ! S’épanouir au travail ne devrait plus être une exception mais la règle. »