Pour Tiffanie, le design est bien plus que l’art de concevoir des meubles d’art. C’est une seconde nature, une façon de s’exprimer librement et d’affirmer sa vision du monde. Attentive à l’environnement et aux besoins de l’humain, son travail explore les formes de la nature et les sensations pour redonner de l’équilibre dans nos intérieurs.Â
« Chaque élément de notre maison raconte une histoire, et nous permet de rester connecté à la personne que nous sommes. C’est une façon de s’épanouir pleinement avec soi et les autres. »
Dès sa formation en design, elle développe sa chaise signature « Slacken », grâce à la technique du cintrage qui lui permet de tordre le bois pour obtenir des courbes optimales, inspirées du corps humain.
À la fin de son cursus, Tiffanie quitte sa région pour commencer une nouvelle formation en design automobile à Paris. Mais rapidement, la jeune femme se rend compte que cette vie ne lui correspond pas.
« Je n’étais pas dans mon élément, ni au bon endroit. Pour créer, j’avais besoin de retrouver mes racines, de me rapprocher de la nature et de renouer avec des valeurs essentielles. »
De retour en Occitanie, à 23 ans, Tiffanie décide de créer son entreprise, Magdeleine, où elle fabrique des meubles alliant le savoir-faire artisanal et l’esthétique fonctionnelle du design.
Afin de se faire accompagner, la jeune artiste fait appel à plusieurs organismes tels que la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et la pépinière d’entreprises Vall-Up. Un microcrédit de l’Adie lui permet de financer l’achat de ses outils.
« Sans ce prêt, je n’aurais jamais pu lancer mon entreprise. Les banques ne m’auraient pas suivie car je n’avais pas de revenus et mon activité est peu commune... »
En 2020, la créatrice devait présenter son mobilier lors d’expositions mondiales, malheureusement annulées ou reportées en raison de la crise sanitaire.
Malgré les imprévus, Tiffanie reste optimiste et prépare déjà une nouvelle collection.
À l’avenir, elle souhaite développer sa petite entreprise et embaucher un artisan qualifié pour la seconder.