Après avoir commencé une formation scientifique pour poursuivre son rêve d’être neurochirurgien, Thomas change plusieurs fois de voie pendant ses années d'études. À la recherche de sa vraie passion, il se tourne finalement vers la gestion et commence une école de commerce, qu'il suit en alternance avec une société dans laquelle il devient vendeur en 2012. 

Ce jeune entrepreneur a toujours été attiré par les activités manuelles et le dessin. En regardant une émission à la télévision, il décide de s’essayer la couture. Sur un coup de tête, il achète sa première machine à coudre. Thomas réalise vite que la couture est un métier complexe, mais il s'accroche malgré tout, et crée son premier nœud papillon à la main de façon autodidacte. Puis, à force d’en faire pour son usage personnel, et suite aux éloges de son entourage, il se lance dans l’entrepreneuriat en 2015, à l’âge de 21 ans.

Au début, du fait de son jeune âge, le manque d’expérience et de trésorerie est un frein pour Thomas, qui ne parvient pas à développer suffisamment son activité pour en vivre, ce qui l’oblige à conserver son emploi comme vendeur. Pour concrétiser son idée, et se lancer pleinement dans son entreprise, il cherche de l'aide et assiste à une réunion d’entrepreneurs. C'est là qu'il entend parler de l'Adie pour la première fois.

En tant que jeune indépendant, il a du mal à trouver un emprunt, pourtant nécessaire pour développer son activité. L'Adie lui permet d'obtenir un premier microcrédit. Thomas peut enfin constituer sa trésorerie et élargir sa gamme de produits.

Dès 2016, sa marque Bold & Bow s’expose sur des salons de mode pour présenter les premières collections de nœuds papillon. Suite aux retours de ses clients, il décide de proposer d’autres accessoires du vestiaire masculin : cravates, boutons de manchettes, ceintures, etc. 

En 2020, pour faire face à la crise sanitaire, Thomas adapte son offre en confectionnant des masques et décide d’adopter une nouvelle stratégie pour les mois à venir : il ouvre son premier showroom à Aix-les-Bains, en Savoie. Pour cela, il fait appel une nouvelle fois à l’Adie, et aux Fonds de Solidarité mis en place par le gouvernement.

Même si Thomas a du reprendre un CDD à côté, son entreprise a connu une forte demande suite au déconfinement, et son chiffre d’affaires a augmenté par rapport à l’année précédente. 

Actuellement, son objectif est de garder le nombre de boutiques avec lesquelles il travaille en Savoie, tout en élargissant sa gamme de produits, avec des costumes pour homme et femme. Il cherche aussi à développer sa notoriété via les réseaux sociaux avec l’appui de sa femme en charge du marketing de l’entreprise.

Retrouvez Bold&Bow sur www.boldandbow.fr et sur les réseaux sociaux @bold_and_bow.