Mayanick a décidé de choisir sa vie et elle en est fière. À 50 ans, elle a dû tout recommencer. Aujourd’hui, elle accompagne les gens à trouver leur voie et à s’épanouir dans leur vie professionnelle.
C’est dans son cabinet que Mayanick coache ses clients, elle oriente toutes les personnes qui veulent donner du sens à leur travail ou à leur vie.
Ses compétences lui permettent de réduire le stress, décoder le fonctionnement d’une personne, ses axes d’amélioration et surtout ce qu’elle peut mettre en avant pour trouver le métier de ses rêves. Son public se constitue d’adolescents en quête de confiance et d’un parcours professionnel viable, d’entrepreneurs souhaitant développer leur activité, de salariés qui veulent élargir leur potentiel, et enfin de chômeurs qui cherchent à rebondir.
Si aujourd’hui Mayanick vit de sa passion et a le sourire aux lèvres, ça n’a pas toujours été le cas. Avant de trouver sa voie, elle passe 25 ans comme cheffe de projet informatique, mais au fil des années elle doit se rendre à l’évidence, elle s’ennuie.
A ce sentiment, s’ajoutent des problèmes d’acouphènes que son médecin n’arrive pas à résoudre. Persuadée qu‘elle peut trouver la solution, elle commence à s’intéresser au développement personnel.
Elle découvre ainsi qu’en régulant ses émotions, elle devient plus créative. Elle s’inscrit alors en licence de psychologie par correspondance et pour compléter sa formation, Mayanick apprend plusieurs techniques de thérapies brèves.
En 2014, Mayanick est licenciée de son poste de cheffe de projet. Ses proches l’encouragent à monter sa boite mais pour elle, c’est impossible « Je n’étais pas faite pour ça, c’était un trop gros challenge. »
Elle profite de cette période pour faire un master en Programmation Neuro Linguistique, qui permet notamment d’analyser la personnalité et son fonctionnement. En travaillant sur elle-même, Mayanick prend confiance et se dit qu’elle peut devenir coach indépendante.
Sa vie bascule en 2016 suite à son divorce. Elle se retrouve seule avec ses filles, au RSA pendant quelques mois.
Déterminée, Mayanick ouvre son cabinet à Paris avec une ancienne cliente et amie kinésithérapeute. « Un mot pour caractériser mon entreprise ? L’audace, car choisir la voie de l’entreprenariat à 50 ans relève plus que du défi. J’aurais pu choisir de rester dans mon lit mais j’ai préféré montrer que c’était possible. »
Pour pouvoir payer le loyer de son cabinet, elle contacte l’Adie. Grâce au coup de pouce de l’association, cela fait maintenant un an qu’elle exerce son métier. Elle travaille également en Martinique, d’où elle est originaire. « Que ce soit aux Antilles ou en Métropole, je constate que trop de personnes ne vivent que pour le week-end, et sont pris dans le tourbillon du travail, négligeant leur potentiel ; je pense sincèrement que l’on peut être heureux dans son travail et que chacun peut décider d’entreprendre la vie à laquelle il aspire et passer enfin à l’action ! »