Après avoir poursuivi un master de développement durable à Paris Dauphine, Lorraine crée sa première entreprise : elle est artiste. 

Bien que passionnée, elle se rend compte peu à peu que sa vie d’artiste ne lui donne pas assez d’influence sur le monde réel et l’écologie, et que par ailleurs il est difficile de bien gagner sa vie.  

Elle décide alors d’utiliser son intérêt pour la création d’objets à la fois utiles, esthétiques et respectueux de l’environnement pour créer une entreprise socialement responsable. 

Afin de définir son projet en profondeur, elle intègre le programme de l’Adie CréaJeunes, aujourd’hui Je Deviens Entrepreneur. Ce programme lui permet de prendre confiance en elle et en son projet. 

 « J’avais besoin d’être sûre que des gens croient en mon projet. »

C’est en 2015, avec le soutien financier de l’Adie, que Lorraine lance sa marque BIEN FAIT. Hébergée dans une couveuse d’entreprises, elle commence par développer les ventes sur Internet, puis expose sur les marchés de créateurs et autres points de vente. 

Lorraine prend le temps de choisir précautionneusement tous les objets qu’elle propose. Elle sélectionne uniquement les objets d’artisans qu’elle considère « bien faits ». 

« C’est un vrai travail de sourcing. Je participe au salon du vrac, je rencontre des personnes qui m’en font rencontrer d’autres… Il n’y a pas de gros effets boule de neige mais une chose en fait tout de même provoquer une petite autre. »

 Aujourd’hui, Lorraine possède un local dans le 2ème arrondissement de Paris où elle gère son stock et où les clients peuvent venir récupérer leurs commandes. 

La crise de la Covid-19 a ralenti largement l’activité de Lorraine. Mais elle reste confiante car elle sait que cette crise a véhiculé des valeurs proches de celles véhiculées par son entreprise : le savoir-faire, l’artisanat. 

« À moyen terme, cette crise sera bénéfique pour moi. »

Pour Lorraine, BIEN FAIT est une manière de transposer son mode de vie idéal à qui veut.