Léna, créatrice d'une mode éthique à Rennes

« Je récupère des tissus inutilisés pour leur donner une nouvelle vie. Cela me permet de créer des vêtements uniques, tout en réduisant l'empreinte écologique de ma marque. »
Léna Collin et PURÉE!, c’est avant tout une quête de sens, un refus de la mode jetable et une volonté de faire de chaque vêtement une œuvre unique et durable.
« Ce qui me pousse à me lever le matin ? L’épanouissement. Créer librement, avoir un impact positif et me savoir utile, c’est cela qui donne un sens à mon travail. »
À 25 ans, Léna Collin a fondé PURÉE!, une marque de vêtements qui redonne vie aux tissus dormants, comme les linges de maison et les jeans, grâce à l'upcycling.
« Je réemploie des tissus de stocks dormants, du jean et parfois du linge de maison. »
Depuis Rennes, elle propose une mode à la fois engagée, créative et durable, confectionnée dans l'atelier d'insertion Esperen, qui emploie des personnes exilées.
« Je voulais créer une marque qui fasse sens à la fois sur le plan environnemental et social. »
Diplômée en art et management de projets créatifs, Léna a toujours évolué dans un univers où créativité et responsabilité allaient de pair.
« J'ai commencé par un service civique dans un collectif d’artistes, puis j’ai travaillé dans la gestion de projets culturels. Mais rapidement, l’idée de lancer ma propre marque m'a semblé évidente. Créer mon propre métier et utiliser toutes mes compétences au service d’un projet qui me ressemble, c’était mon objectif. »
Son amour pour la mode, elle l’a depuis toujours.
« J’ai toujours adoré m’habiller, mais ma conscience écologique m’a poussée à revoir ma façon de consommer. »
C’est ainsi qu’est née l’idée de concevoir des vêtements intemporels, avec des lignes basiques, mais empreintes de ses souvenirs de vacances en Bretagne.
« Je m’inspire des vagues, des coquillages, de l'ondulation de l'eau. Mon but est de proposer des pièces qu’on a envie de garder longtemps, autant pour leur esthétique que pour leur qualité. »
Face à la surconsommation et aux dégâts environnementaux causés par l'industrie textile, Léna choisit la revalorisation et l’upcycling comme solution.
« Je récupère des tissus inutilisés pour leur donner une nouvelle vie. Cela me permet de créer des vêtements uniques, tout en réduisant l'empreinte écologique de ma marque. »
La marque se construit progressivement.
« Je persévère, car je crois profondément en cette démarche. Si on produit plus localement, en France, les choses peuvent changer. »
Pour démarrer son aventure entrepreneuriale, Léna a bénéficié d’un microcrédit de l’Adie, et de l’accompagnement de sa conseillère.
« L’Adie m’a énormément soutenue, notamment avec des formations comme 'J'entreprends avec l'Adie'. Sans cet accompagnement, je ne serais pas là aujourd'hui. »
Son rêve bien en tête, Léna a plein de projets. Celui de rendre la mode éthique plus accessible, tout en maintenant un engagement social fort.
« Mon rêve ultime est d’ouvrir ma propre boutique, un lieu où mes créations seraient disponibles aux côtés de celles d’autres créateurs engagés. »