Céline, vente de produits ésotériques
« Ce que j'aime le plus dans cette aventure, c’est d'être vraiment indépendante, ne plus avoir de patron, pouvoir m’autogérer, et prendre toutes les décisions. Je suis heureuse de m’être prouvée que j’en étais capable. »
Céline commence à travailler lorsqu’elle a 18 ans. Elle exerce de nombreux métiers tout au long de sa vie professionnelle, qui l’amène à vivre quelque temps à l’île Maurice.
Ce premier contact avec la culture indienne lui donne envie de partir à la découverte de ce grand pays. Et c’est ainsi qu’en 2013 Céline part voyager pendant 6 mois avec son seul sac-à-dos. Son objectif : relier Goa au Taj Mahal, en sillonnant le sous-continent à train.
« Arrivée au Taj Mahal, j’ai eu l’impression d’être arrivée chez moi. »
Céline ressort transformée par cette expérience.
« À 30 ans, je me cherchais, je voulais voir autre chose, une autre culture, un autre peuple… En rentrant de mon voyage, j’avais l’Inde qui coulait dans mes veines ! Alors j’ai continué à m’intéresser et à me renseigner sur sa culture. »
C’est comme cela que Céline décide de se former à l’astrologie védique.
En voyant l’intérêt que peut susciter cette pratique autour d’elle, elle entreprend d’aller plus loin, et de faire connaître cet art en proposant des lectures de thème astral et en commercialisant des produits liés à sa pratique.
Mais comment se lancer quand on est sans emploi, et sans réseau ?
Céline se rend compte du potentiel de son activité : lorsqu’elle va à la rencontre du public, sur des salons spécialisés ou des marchés, le contact se passe très bien, la demande est bien là ! Chaque fois, Céline est rassurée sur son projet, et sa motivation est renforcée. Elle démarre son entreprise en mars 2020.
« Je me dis que je peux aider les gens à se sentir mieux. Et puis, pour se lancer en tant que micro-entrepreneur, les démarches sont simples, et on peut être appuyé par des associations. »
En consolidant son projet d’entreprise avec Active Créa, elle entend parler de l’Adie, et y fait sa demande de financement.
« L'Adie, ça a été le sauveur pour le financement de mon activité ! Je suis allée voir plusieurs banques, pour emprunter 1500 euros, j’avais l’impression de leur arracher de leur poche… C’est douloureux de sortir d’un établissement banquier avec son dossier sous le bras, et de se dire qu'on m'a à peine donné 5 minutes, pour finalement refuser ma demande de prêt. À l’Adie on m'a écoutée, appuyée. »
Malgré les mesures sanitaires, Céline continue de porter son projet. Avec 13 autres créatrices audacieuses, elle participe en décembre 2020 et jusqu’à février 2021 à une boutique éphémère, dans le centre commercial de Beauliau à Nantes.
« Ce que j'aime le plus dans cette aventure, c’est d'être vraiment indépendante, ne plus avoir de patron, pouvoir m’autogérer, et prendre toutes les décisions. Je suis heureuse de m’être prouvée que j’en étais capable. »