Autodidacte, Dylan a l'entrepreneuriat dans la peau

« Aujourd’hui, mon entreprise ne cesse d’évoluer. Ma clientèle croît et s'élargit dans la région. Cela me donne l’opportunité de pouvoir évoluer dans mon travail. J’ai suffisamment de clients pour travailler tous les jours, sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Pour le moment, je fais des tatouages dans mon salon. Je suis plutôt fier ! »
« Ma passion pour le tatouage depuis mon adolescence m’a poussé à acheter une machine de tatouage. J'ai commencé à me tatouer, puis ce fut le tour de mes amis. Un jour, ça a pris tellement d'ampleur que j'ai décidé d’en faire mon activité. J’ai choisi de transformer ma passion en travail. »
Titulaire d'un CAP en boulangerie-pâtisserie et en cuisine, Dylan a exploré divers secteurs d'activités et travaillé dans plusieurs pays avant de revenir à sa passion d'enfance pour l'art du tatouage. Depuis l'âge de 27 ans, il exerce ce métier à domicile, accueillant et conseillant les clients sur leurs projets en fonction de leurs besoins.
« L’idée de créer mon entreprise m’est venue à la suite d'un stage que j’ai effectué dans un salon de tatouage. Je me suis rendu compte qu’en tatouant les gens, j’arrivais à me dégager un revenu plus important que ce que je gagnais en étant en CDI. J’avais beaucoup de clients et je me suis rendu compte que je pouvais en vivre et en faire quelque chose de concret pour ma vie. »
Ce cheminement amène Dylan à suivre régulièrement les clips de rap américain dont les artistes sont férus de tatouage. Avec le temps, il a pris des cours de dessin, ce qui lui a permis de s'entraîner et de s'améliorer.
« Je me suis répété sans cesse que ça pouvait fonctionner, car c’était ce que je voulais faire depuis mon jeune âge et que si je me donnais les moyens, c’était réalisable ! »
Dans le projet de création de son entreprise, Dylan a été soutenu par ses proches qui l’ont énormément motivé dans son choix et dans les démarches à effectuer. Leur influence et leurs conseils ont contribué à sa décision de tout abandonner pour vivre de sa passion et à la concrétisation de son salon de tatouage, “Deal’Art tattoo”.
« J’ai créé ma micro entreprise avec l’aide de l’Adie que j’ai connue grâce à France Travail. L’association m'a aidé à réaliser toutes les démarches nécessaires pour y parvenir sereinement et rapidement. »
Dylan peut compter sur sa conseillère Sophia qui l’accompagne dans toutes les démarches et suit son évolution.
« J’ai douté quand j’ai démissionné et quitté une situation stable avec un CDI. Je n’avais aucune certitude de pouvoir en vivre en m’installant à mon compte. J’ai vite été rassuré par mes clients qui n’ont pas cessé de me solliciter et par mon entourage ! Je suis aujourd’hui convaincu que ma décision est la bonne. »
“Deal’Art tattoo”, c'est le rêve d’enfant de Dylan et sa plus grande fierté. Grâce à sa conseillère, il a décidé de participer au concours Créadie dans la catégorie Jeunes. Même s’il n’a pas remporté le concours, il est content d’avoir osé le faire et sortir de sa zone de confort.